L’immobilier tertiaire en pleine forme sur la Côte d’Azur

L’immobilier tertiaire en pleine forme sur la Côte d’Azur

40,1 milliards investis en France l’an passé, soit + 16% de croissance : avec un million et demi de mètres carrés placés en 2019, la météo de l’immobilier tertiaire affiche le beau fixe dans notre pays.

Une activité qui est tirée par les régions, en premier par Auvergne-Rhône-Alpes, et marquée un léger essoufflement de Paris, qui demeure cependant « la première ville d’investissement au monde » selon Boris Cappelle, P.-d.g. de Savills-France, qui intervenait cette semaine à Nice devant les professionnels du secteur. « La France est redevenue attirante et compétitive, et je ne serais pas étonné de voir arriver des capitaux asiatiques, en particulier coréens » a t-il pronostiqué.

2019 a été marquée par de grosses transactions sur Lyon, sur Bordeaux et sur… les Alpes-Maritimes, avec les points chauds de Nice le Grand Arénas et Eco Vallée, et la technopole de Sophia Antipolis. Dans la capitale azuréenne, le marché est surtout porté par le neuf avec la construction et la livraison d’une dizaine de programmes situés dans l’ouest de la ville. Sur Sophia – dont le solde brut de créations d’emplois s’est élevé à 1 500 l’an dernier – les transactions ont principalement été réalisées avec de la « seconde main » avec des bâtiments reconvertis, entièrement rénovés et redistribués, quand ce ne sont pas des reconstructions sur site. Alors que le grand public s’inquiète de voir autant d’immeubles « pousser comme des champignons » et se demander si tous ces mètres carrés « trouveront bien preneurs », les professionnels estiment qu’il n’y a pas de surchauffe et qu’au contraire « c’est l’offre qui provoque la demande ».

Les grandes métropoles européennes et régionales étant souvent saturées, des entreprises qui cherchent à s’implanter vont trouver sur les Alpes-Maritimes les surfaces importantes dont elles ont besoin et ne trouveront pas ailleurs, d’autant que Marseille manque de produits haut de gamme. Les étrangers (Allemands, Américains en tête) ont représenté l’an passé un peu plus de la moitié des investissements tertiaires sur la Côte d’Azur.

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